Vaccin contre le coronavirus, pas si efficace que prévu ?

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La fin du confinement approche en France, avec plus que 3 semaines au compteur. Si tout se passe comme prévu, c’est-à-dire avec un objectif maximal de 5 000 nouveaux cas par jour, contre 13 500 détectés dans les dernières 24 heures. Pendant sa conférence de presse d’hier, le premier ministre entend bien contrecarrer la propagation du virus. Jean Castex va annoncer dès la semaine prochaine des mesures, pour tester, alerter et isoler, les nouveaux cas détectés. Cette mesure avait fait ses preuves lors du premier confinement. Le gouvernement doit augmenter la cadence des dépistages à travers une augmentation des tests RC-PCR permettant un résultat en 30 minutes.

Le premier ministre a également annoncé hier, la mise en place d’un revenu de solidarité pour les travailleurs précaires. L’état offre 900€/mois entre le 1er novembre et le 1er février 2021. La ministre du Travail Élisabeth Borne a déclaré que ce dispositif concerne “ceux qui ont travaillé plus de 60% du temps en 2019” et “qui n’ont pas pu travailler suffisamment en 2020 pour recharger leurs droits” au chômage du fait de la crise sanitaire.

Par ailleurs, Jean Castex a décidé de soutenir les entreprises dans les secteurs économiques les plus sinistrés en débloquant 20 milliards d’euros.

Ça chauffe du côté italien, la dette du pays dépasse en effet 158% du PIB. Un mouvement se dresse pour effacer la dette creusée par la pandémie. L’Italie va être le premier bénéficiaire du plan de relance européen. De plus la BCE rachète coûte que coûte les obligations transalpines, croisé avec le fait que l’Italie n’a jamais emprunté avec d’aussi bonnes conditions.

Du côté des indicateurs économiques, la France montre de belles perspectives avec un indice des prix à la consommation meilleur qu’espéré à 0.2% contre 0% et un PIB trimestriel à 18.7% contre 18.2% attendu.

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Un nouveau souffle pour le confinement se dessine au Royaume-Uni. 99% de la population britannique continuera de vivre sous restriction après la fin du confinement actuel, le 2 décembre prochain.

Le premier ministre Boris Johnson a fait part de ces nouvelles mesures hier, en annonçant des restrictions par zone, en fonction des zones les plus contaminées par le virus. Le ministre de la Santé Matt Hancock a jugé ces restrictions “nécessaires étant donné l’ampleur de la menace” pour “garder le virus sous contrôle”. En effet, le Royaume-Uni a recensé 17 555 cas de Covid-19 les 24 dernières heures.

Partout en Angleterre, les commerces non essentiels pourront rouvrir et la consigne de rester chez soi sera levée. Le télétravail restera recommandé dans tous les cas. En revanche pour les activités les plus touchées les bars, restaurants et commerces non essentiels resteront fermés.

“Je suis absolument convaincu que dans quelques mois seulement, nous aurons un vaccin”, a affirmé Boris Johnson, espérant que “d’ici avril les choses iront mieux”.

Côté Brexit, les négociations pèsent sur la livre, et pour cause Michel Barnier, le négociateur en chef de l’Union Européenne a affirmé que cette dernière, arrêtera les négociations si le Royaume-Uni refuse tout compromis.

USD

Coup dur pour le laboratoire britannique AstraZeneca. En effet, d’après d’anciens dirigeants de groupes pharmaceutiques américain, le vaccin ne serait peut-être pas aussi efficace que prévu. Des développeurs ont recalculé un taux d’efficacité de 70%, en reprenant les trois phases des essais publiées lundi dernier.

Le groupe d’analystes de chercheurs a déclaré « Nous pensons que ce produit ne sera jamais autorisé aux États-Unis ». AstraZeneca a précisé que des nouvelles données vont venir agrémenter les analyses.

Donald Trump a précisé hier qu’il quitterait la Maison-Blanche si le collège électoral votait pour le président élu Joe Biden. Mais Trump a déclaré qu’il lui serait difficile de concéder parce que « nous savons qu’il y a eu une fraude massive ». Les grands électeurs doivent se réunir le 14 décembre prochain pour officialiser le résultat de l’élection.