EUR

Alors même que l’inflation en zone euro a atteint son plus haut niveau historique au mois de novembre en s’affichant à 4.9%, deux responsables de la Banque Centrale Européenne, Fabio Panetta (membre du directoire) et Olli Rehn (gouverneur de la Banque de Finlande), ont déclaré hier qu’elle restait pour le moment « temporaire ». Panetta a notamment revendiqué que celle-ci est « due à des facteurs liés à l’approvisionnement »… des propos qui font écho à ceux de la Présidente de l’institution Christine Lagarde. Cette vision est donc drastiquement opposée à celle de la Fed, dont le Président Jerome Powell a expliqué mercredi la nécessité d’abandonner le terme « transitoire » pour qualifier la hausse de prix.

D’après une étude effectuée par le Centre Européen de Prévention et de Contrôle des Maladies, agence de l’Union Européenne, la mutation du COVID-19 Omicron pourrait devenir la souche principale de contaminations d’ici quelques mois. Pour le moment le bloc a officiellement recensé 79 cas et aucun d’eux ne s’est avéré entraîner de forme grave. « D’après une modélisation statistique, certaines indications mènent à penser qu’Omicron pourrait causer plus de la moitié des infections au sein de l’Union Européenne d’ici les prochains mois » déclarait ainsi l’institution dans un communiqué.

GBP

Le MHRA, régulateur de santé britannique, a approuvé jeudi l’utilisation du traitement contre le COVID-19 développé par GSK et Vir Biotechnology, le « Sotrovimab », pour tous les individus qui pourraient développer une forme grave du virus. Le médicament fonctionne en s’attachant à la protéine Spike présent en surface du virus, l’empêchant ainsi de s’agripper et de pénétrer les cellules humaines, de telle sorte à ce qu’il ne puisse se répliquer à l’intérieur du corps humain. D’après les essais cliniques une dose du traitement permet de réduire le risque d’hospitalisation et de décès de 79% chez les adultes présentant les plus hauts niveaux de risque de développer une forme grave. Également, celui serait plus efficace en étant pris durant les prémices de l’infection et le MHRA recommande d’y avoir recours dès que possible à l’apparition de symptômes. Contrairement au Molnupiravir, un traitement par voie orale qui avait été autorisé début novembre, le Sotrovimab doit être administré par intraveineuse pendant 30 minutes. Le MHRA précise également qu’il est encore trop tôt pour dire si le variant Omicron atténue l’efficacité du traitement.

USD

L’Afrique du Sud est en pleine quatrième vague pandémique alimentée par la mutation Omicron, a déclaré ce matin le Ministre sud-africain de la Santé Joe Phaahla. Il a appelé ses concitoyens à la vaccination en expliquant que le pays pouvait s’en sortir sans avoir à imposer davantage de restrictions sanitaires d’ici la période de Noël. D’après Michelle Groome, le scientifique en chef au sein de l’Institut National des Maladies Transmissibles, c’est une « hausse des contaminations sans précédent » qui fait rage dans le pays.

L’apparition de ce nouveau variant a un impact direct sur les marchés. Le prix du baril est notamment directement affecté, avec une chute de plus de 15% sur un mois. Le tarif de ce dernier reste malgré tout très élevé (+40% depuis le début de l’année et presque +50% sur 1 an), mais en cas de schéma sanitaire répliquant les moments les plus noirs de la pandémie, l’or noir pourrait de nouveau voir son niveau frôler ses plus bas historiques.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

14h00 : Discours de Lane (BCE) (EUR)
14h30 : Salaire horaire moyen (USD)
14h30 : Créations d’emplois non-agricoles (USD)
14h30 : Taux de chômage (USD)
16h00 : Indices ISM (USD)