Presque 50 000 cas au Royaume-Uni ! EUR Lors de son déplacement à Chambéry le Ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé hier que 96% des personnes ayant développé la semaine dernière une forme grave du COVID-19 dans l’hexagone la semaine dernière n’étaient pas vaccinées. GBP Les contaminations au Royaume-Uni continuent d’exploser avec pas moins de 48 553 cas recensés hier (261 832 sur 7 jours, en hausse de 32.6%). Le nombre de décès comptabilisés était de 63 (257 sur 7 jours, en hausse de 47.7%). D’après les propos tenus hier par le principal conseiller scientifique du gouvernement Chris Whitty, « il est important de ne pas sous-estimer le fait que les problèmes pourraient revenir très rapidement », même si le pays est « dans une bien meilleure posture en raison de la campagne de vaccination ». En parallèle, le Daily Telegraph rapportait jeudi que les Ministres britanniques considéraient le fait de mettre la France sur liste rouge comme une réelle possibilité, en raison de la propagation rapide du variant Beta (celui détecté pour la première fois en Afrique du Sud). Actuellement le pays se situe sur la liste orange, qui requiert une quarantaine pour les voyageurs non-vaccinés. Si le pays était amené à passer au prochain niveau de menace, alors l’ensemble des voyageurs se verraient imposer une quarantaine payante en hôtel à leur retour de France.Publié hier par l’Office britannique des statistiques, le nombre de demandeurs d’emploi est en baisse. Ainsi, 114 800 demandeurs de moins étaient comptabilisés au mois de mai au Royaume-Uni et le taux de chômage pour le mois de juin n’augmentait que de 0.1% (passant à 4.8%) par rapport au mois précédent, ce malgré la fin progressive du mécanisme de chômage partiel.Membre du comité de politique monétaire de la Bank of England, Michael Saunders déclarait hier que l’institution pourrait arrêter son programme de rachat d’actifs plus tôt que prévu en raison d’une hausse non-attendue de l’inflation. Il devient ainsi le deuxième membre de la banque centrale à évoquer une telle hypothèse après Dave Ramsden. USD Suite à la rencontre au sommet entre Joe Biden et la Chancelière allemande Angela Merkel à la Maison Blanche hier, les deux protagonistes tenaient une conférence de presse jointe. Le Président américain déclarait ainsi que les deux nations « avancent ensemble et continueront d’avancer ensemble pour défendre leurs alliés de l’OTAN contre l’agression russe ». Il évoquait également le fait que les deux pays défendraient toujours les principes démocratiques et les Droits de l’Homme, faisant référence aux actions chinoises répréhensibles, mais aussi à tout autre pays qui entreprendrait des comportements qui irait à l’encontre des préceptes d’une société libre. Enfin, Biden déclarait également avoir évoqué avec Merkel les restrictions de voyage actuellement en vigueur entre l’Union Européenne et les États-Unis dans le cadre de la pandémie, en expliquant que la levée de celles-ci « est en cours » et qu’une « réponse sera donnée à ce sujet dans les prochains jours ». Le Président de la Fed de Chicago Charles Evans affirmait ce jeudi « s’attendre à ce que les taux directeurs soient remontés d’ici le début 2024 » même si cela pourrait arriver en 2023, selon les prochaines évolutions économiques. D’ailleurs, pour lui « d’ici l’automne » l’institution pourra se faire une idée quant à la normalisation de sa politique expansionniste en termes de rachats d’actifs, même s’il avoue « ne pas avoir de date à l’esprit ». Enfin, très important, il précise qu’il est nécessaire « d’être patient » pour voir « comment l’inflation va évoluer » et que « l’on devrait en savoir plus d’ici la fin d’année ». Selon lui, « une inflation persistante n’est pas une mauvaise chose, même s’il serait difficile de la voir à 2.5 ou 3% ». L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE 14h30 : Ventes au détail (USD)