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C’est officiel ! Un nouveau confinement rentrera en vigueur France dans la nuit de jeudi à vendredi. Lors de son allocution d’hier soir le Président Emmanuel Macron a déclaré que cette seconde vague « sera sans doute plus dure et meurtrière que la première ». Nous restons dans l’attente de l’intervention du Premier Ministre Jean Castex, qui détaillera aujourd’hui les mesures.

Selon le Président du Conseil Scientifique Jean-François Delfraissy, ce confinement pourrait d’ailleurs durer bien plus longtemps que l’objectif fixé au 1er décembre. En effet, si Emmanuel Macron a dit qu’il pourrait alléger les restrictions dès lors que la barre des 5 000 cas quotidiens aura été franchie, cela ne sera pas atteint de sitôt pour l’expert. « Au 1er décembre nous ne serons pas à 5 000 contaminations journalières. Je peux vous le dire directement aujourd’hui. Nous aurons besoin de plus de temps ».

Enfin, ce matin le Ministre de la Santé Olivier Véran se projetait très en avant, puisqu’il évoquait déjà sur la radio France Info une troisième vague de COVID-19. Il ajoutait qu’actuellement c’était environ un million de français qui étaient contaminés. Selon lui, la mesure du couvre-feu a mal été comprise par les français et estime pouvoir dresser le bilan de l’efficacité du confinement « au bout d’un mois ».

En raison de la dégradation sanitaire toutes les principales bourses européennes clôturaient hier en chute de plus de 3%. La réunion de la Banque Centrale Européenne du jour sera dans ce contexte particulièrement scrutée.

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Le Ministre des logements Robert Jenrick déclarait aujourd’hui à la BBC qu’un nouveau confinement pourrait toujours être évité au Royaume-Uni malgré les actions prises par la France ou encore l’Allemagne. Il ajoutait, cette fois-ci à la Times Radio, que « le gouvernement juge à ce jour qu’un nouveau confinement général n’est pas approprié, il ferait plus de mal que de bien. » Selon lui, « même si ça a des avantages, ça cause également beaucoup de dégâts à la vie des gens, et a un impact réel sur l’économie … et même sur la santé et le bien-être en général ».

USD

L’Administration de l’Information sur l’Energie a publié hier les stocks de pétrole brut … et le chiffre inquiète ! En effet, les États-Unis ont actuellement en stock 4.32 millions de barils alors que le consensus prévoyait un chiffre de 1.230 millions. Cette différence, corrélée à une possible baisse de la demande suite à la forte augmentation de cas de COVID-19, fait craindre une possible nouvelle surabondance de pétrole. En conséquence, le prix du baril chutait de presque 6% hier.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

13h30 : PIB T3 (USD)
13h30 : Inscriptions hebdomadaires au chômage (USD)
13h45 : Décision de la BCE sur les taux directeurs (EUR)
14h00 : Inflation Allemagne (EUR)
14h30 : Discours de Christine Lagarde (BCE) (EUR)