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D’après des sources proches du dossier relayées par Reuters, le gouvernement italien de Mario Draghi s’attend à ce que son PIB augmente de 4.1% cette année et 4.3% en 2022. Les prévisions pour cette année sont en forte baisse puisque le pays estimait initialement que la croissance serait de 6% pour 2021. On imagine que les retards dans la campagne de vaccination ont déjà pesé sur les chiffres de cette année.
 

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Alors que le Royaume-Uni passait hier une nouvelle étape dans son déconfinement, le pays enregistrait hier 4 654 nouveaux cas de COVID-19 et 23 décès liés au virus. Le Premier Ministre Boris Johnson déclarait en parallèle de cet évènement qu’il espérait que l’Angleterre n’aurait pas besoin d’un nouveau confinement si le peuple obéissait aux règles et que les vaccins continuaient d’être efficaces. La prochaine étape majeure du déconfinement interviendra le 12 avril avec notamment la réouverture des commerces dits non-essentiels, des salles de sports, des attractions en extérieur (zoos, parc d’attractions…) et des espaces de restauration extérieurs.  « Je suis plein d’espoir et je ne vois rien dans les données qui nous dévierait de notre plan » expliquait-il.

Le Ministre des Entreprises Kwasi Kwarteng déclarait ce matin que le Royaume-Uni vaccinera l’entièreté de sa population adulte avant de fournir les doses en surplus à d’autres pays. Pour le moment, c’est plus de 30 millions de britanniques qui ont reçu au moins une doses et l’objectif de vacciner l’entièreté de la population adulte a été fixé à fin juillet. Kwarteng a également tenu à rassurer sur les conflits récents avec les voisins de l’Europe Continentale en expliquant que le pays travaillait avec le bloc pour vacciner leurs populations respectives et que ce n’était pas une « situation compétitive ».

Pour autant, aujourd’hui le Premier Ministre Boris Johnson est devenu l’un des 23 dirigeants mondiaux qui ont appuyé le projet de créer un traité international pour aider la planète à travailler ensemble pour de futures potentielles urgences sanitaires, aux côtés de personnalités comme Emmanuel Macron et Angela Merkel. L’objectif est de développer un plan de coopération internationale similaire à ce qui avait été fait dans l’après Seconde Guerre Mondiale. Dans les colonnes du Daily Telegraph Johnson expliquait qu’ « il y aura d’autres pandémies et d’autres situations sanitaires d’urgence » et « qu’aucun gouvernement et aucune agence multilatérale ne peut gérer cette menace seul ».

Le membre du comité de politique monétaire de la Bank of England Gertjan Vlieghe déclarait hier dans une interview que l’économie britannique aura besoin de l’aide de la banque centrale pour retrouver son chemin de croissance pré-pandémie. Pour lui la politique monétaire ne peut être liée aux perspectives de croissance à court-terme « puisque ça n’est pas suffisant ». L’institution s’attend notamment à des signaux positifs du côté de l’inflation et de l’emploi.
 

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Le Président américain Joe Biden déclarait hier que 90% de tous les adultes des États-Unis seraient éligibles au vaccin d’ici le 19 avril. Alors que le pays était sur une excellente dynamique, cette annonce intervient parce qu’il estime que le pays pourrait potentiellement faire face à une hausse prochaine des infections. Il a également appelé les dirigeants locaux à maintenir ou réinstaurer le port du masque obligatoire. « Nous sommes toujours en guerre contre ce virus mortel, et nous baissons nos défenses. Pourtant cette guerre est loin d’être gagnée » expliquait-il. Comme un message fort, il a répondu « oui » lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il était nécessaire que les États mettent en pause les efforts de déconfinement.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

14h00 : IPC Allemagne (EUR)
14h00 : Discours de McCaul (BCE) (EUR)
15h00 : Discours de Quarles (Fed) (USD)
18h00 : Discours de Bostic (Fed) (USD)
20h00 : Discours de Williams (Fed) (USD)