L’UE veut infliger une énorme pénalité financière à AstraZeneca ! EUR Lors du procès opposant l’Union Européenne à AstraZeneca, un avocat des Vingt-Sept a accusé hier le laboratoire d’avoir manqué à ses obligations contractuelles relatives aux quantités de doses livrées au bloc. Il a ainsi demandé en dédommagement à la Cour belge d’imposer une amande compensatoire à hauteur de 10 euros par jour de retard pour chaque dose. Cela signifie que le laboratoire anglo-suédois pourrait être amené à payer 200 millions d’euros par jour à partir du 1er juillet ! Le bloc a également sollicité une amande d’au moins 10 millions d’euros pour chaque clause du contrat non respectée.L’avocat de la défense n’a pas hésité à rappeler que « ce n’est pas un contrat de livraisons de chaussures ou de t-shirts » qui lie les deux parties, en soulignant la complexité d’une telle opération de manufacture. Il ajoutait aussi que le vaccin était vendu à prix coûtant et qu’ainsi le laboratoire n’essayait pas de dégager une quelconque marge commerciale dans l’opération mais bien d’aider à terrasser le virus. Si AstraZeneca insiste sur le fait que le contrat n’était pas de force obligatoire mais bien un engagement à « entreprendre les meilleurs efforts » pour livrer ces doses, l’Union Européenne s’estime flouée car les vaccins auraient été « diverti » à d’autres clients (notamment le Royaume-Uni). En l’occurrence, la société a déclaré que les doses produites sur le territoire britanniques étaient contractuellement réservées par le gouvernement local et que, si elles étaient mentionnées dans le contrat européen à titre informatif, il n’y avait aucune obligation de les utiliser pour fournir les Vingt-Sept. En outre, AstraZeneca estime avoir communiqué en permanence à l’Union Européenne ses problèmes de production et d’approvisionnement. Le laboratoire aurait même informé le bloc dès l’été dernier que les usines britanniques auraient été utilisées exclusivement pour approvisionner le Royaume-Uni jusqu’à avoir fourni 100 millions de doses. La prochaine audience a été située pour le 4 juin et le verdict est attendu d’ici la fin de ce même mois. GBP Alors que le variant indien fait trembler le Royaume-Uni, le Ministre de la Santé Matt Hancock déclarait ce matin que pour le moment il était trop tôt pour déterminer si les dernières restrictions sanitaires seraient levées le 21 juin. « Le variant indien se propage à travers le pays » disait-il devant le Parlement, en ajoutant qu’il est « prématuré de déjà se prononcer quant à la réouverture totale du pays » et qu’une « décision finale sera prise le 14 juin ». Pour le moment le Premier Ministre Boris Johnson ne s’est pas prononcé et s’est contenté d’avertir que la mutation mettait en danger les plans gouvernementaux.Le pays enregistrait hier 3 180 cas de COVID-19, un plus haut depuis début avril, et 9 décès. 38.38 millions de personnes ont reçu leur première dose. USD Le Président américain a demandé au service de renseignements de « redoubler » d’efforts pour enquêter sur les origines du COVID-19. Selon lui, le pays n’est pas encore sûr si le virus s’est échappé d’un laboratoire chinois ou bien s’il a émergé d’un contact humain avec un animal infecté. Cela marque un changement radical dans la posture américaine face aux origines du COVID-19, puisque le gouvernement Trump accusait l’année dernière allégrement la Chine d’être responsable d’une maladresse scientifique ayant été aux origines de la pandémie. Bien a ainsi demandé à ses équipes de revenir vers lui d’ici 90 jours. L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE 14h00 : Discours de Mauderer (Bundesbank) (EUR)14h00 : Discours de Weidmann (Bundesbank) (EUR)14h30 : PIB (USD)15h00 : Discours de Schnabel (BCE) (EUR)