L’inflation explose au Royaume-Uni et en Zone Euro !

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En Allemagne, les responsables des trois partis qui tentent de former une coalition pour le prochain gouvernement ont hier annoncé lors d’une conférence de presse commune que les négociations avancent et qu’un accord devrait intervenir dès la semaine prochaine. « Nous avons fait des progrès plus rapides qu’initialement anticipé » expliquait ainsi le Secrétaire Général du SPD (sociaux-démocrates) Lars Klingbeil. Des propos corroborés par son homologue libéral-démocrate Volker Wissing qui soulignait les « très bons progrès » réalisés lors des échanges de lundi. Rappelons que le SPD, les Verts et les libéraux-démocrates (FDP) espèrent former une union à la suite des élections du 26 septembre, au cours desquelles aucun parti n’a obtenu suffisamment de sièges pour gouverner seul. Les trois responsables ont réitéré par la même leur objectif de voir le Bundestag élire le candidat principal du SPD, Olaf Scholz (actuel ministre des finances) comme successeur de la Chancelière Angela Merkel dans la semaine du 6 décembre.

L’inflation en zone euro du mois d’octobre était ce matin publiée par Eurostat à 4.1%, soit plus du double de l’objectif fixé par la Banque Centrale Européenne.

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Au Royaume-Uni, l’inflation du mois d’octobre paraissait également ce matin, à 4.2%. C’est également plus du double de l’objectif de la Bank of England et surtout un plus haut observé depuis 10 ans. En septembre, le chiffre n’était que de 3.1%, marquant ainsi la forte accélération de cet indicateur clé. Contrairement à la BCE, l’institution britannique devrait agir en remontant son taux directeur principal dès le mois prochain. La livre sterling continue d’ailleurs de se renforcer dans ce sens face à l’euro et au dollar.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé qu’il préférait trouver un arrangement à l’amiable avec l’Union Européenne concernant les problèmes commerciaux post-Brexit en Irlande du Nord. Toutefois, il n’hésitera pas à utiliser le levier de la clause d’urgence de l’Article 16. Cet article du protocole prévoit un dispositif de sauvegarde concédant à l’une des parties de l’accord la possibilité de prendre unilatéralement les mesures appropriées en cas de graves difficultés. Si Londres et Bruxelles ont convenu la semaine dernière d’amplifier leurs efforts, un tel recours pourrait servir de levier à Londres pour une renégociation beaucoup plus large. D’ailleurs ce matin le Ministre du Brexit David Frost déclarait également que la préférence du gouvernement était de trouver un accord et que cela était possible d’ici Noël. « Je pense que cela peut être fait. Est-ce que cela va être fait… c’est une autre question » ironisait-il ainsi à la BBC Northern Ireland. Pour faire écho au Premier Ministre, il expliquait également que « l’Article 16 est une option réelle ». Du côté européen, le Vice-Président de la Commission Européenne Maros Sefcovic, omniprésent dans les négociations, a déclaré qu’il était totalement convaincu que les deux parties pouvaient sortir de cette impasse.

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Lors de la Reuters Total Health Conference le Docteur Anthony Fauci, principal conseiller de la Maison Blanche durant la pandémie, a déclaré hier qu’il était possible de sortir de l’état d’urgence sanitaire en accélérant la vaccination. Selon lui, le programme de doses de rappel sera vital pour parvenir à ce stade. Le COVID-19 passerait ainsi du stade « pandémique » au stade « endémique » (c’est-à-dire qu’il sera toujours présent au sein de la population, comme la grippe ou la varicelle, mais sans impact sur notre vie de tous les jours). « Les gens seront toujours hospitalisés, mais le niveau sera si bas que l’on n’y pensera pas et que cela n’influencera pas notre vie de tous les jours ». Par ailleurs, il estime que ce n’est pas la bonne posture de simplement accepter des taux de contaminations élevés, sans agir en déclarant qu’il « faut vivre avec le virus ». Enfin, s’il pense que les chances que la dose de rappel permette au système immunitaire d’apporter une protection plus forte et plus durable qu’avec les doses initiales, il explique le virus est « tout nouveau » et qu’il est quoiqu’il en soit « imprédictible » par nature.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

14h30 : Mises en chantier (USD)
15h00 : Discours de Schnabel (BCE) (EUR)
15h10 : Discours de Williams (Fed) (USD)
17h00 : Discours de Bowman (Fed) (USD)
17h30 : Discours de Buch (Bundesbank) (EUR)
17h40 : Discours de Mester (Fed) (USD)
18h40 : Discours de Waller (Fed) (USD)
18h40 : Discours de Daly (Fed) (USD)
19h30 : Discours de Lagarde (BCE) (EUR)
22h10 : Discours de Bostic (Fed) (USD)
23h05 : Discours d’Evans (Fed) (USD)