L’Europe fait son mea culpa pour la campagne de vaccination ! EUR Alors qu’elle dépassait mardi le cap des 500 000 décès liés au Covid-19, l’Union Européenne est toujours en grande difficulté dans sa campagne de vaccination, principalement en raison des retards de livraison. À ce jour c’est seulement 26 millions de doses qui ont été livrées au bloc. C’est notamment le manque d’anticipation de la Commission Européenne qui est mise en cause. La Présidente de l’institution, Ursula von der Leyen, déclarait hier devant le Parlement Européen que l’Union Européenne « n’était toujours pas où elle voudrait être » et elle admettait avoir été trop confiante quant aux objectifs de production. « Nous avons était trop lents à donner les autorisations » ajoutait-elle, tout en défendant ces délais en les décrivant comme « un investissement essentiel pour établir la confiance et la sécurité ». C’est acté, l’Allemagne va étendre ses mesures sanitaire jusqu’au 7 mars. La Chancelière Angela Merkel et les dirigeants des 16 états fédéraux ont hier trouvé un accord dans ce sens, même si les écoles et salons de coiffure pourraient rouvrir plus tôt. GBP Le Gouverneur de la Bank of England Andrew Bailey avertissait mercredi l’Union Européenne de l’importance de collaborer sur les services financiers. En effet, la très célèbre « City of London », cœur européen de la finance et seule place financière de la région pouvant rivaliser avec les mastodontes comme New York, a été une des grandes victimes du Brexit. Or, les britanniques ne comprennent pas le zèle de l’Union Européenne puisque les standards locaux en matières de finance sont similaires à ceux du bloc. Bailey expliquait notamment hier que « nous avons l’opportunité d’avancer et reconstruire nos économies, suite au Covid-19, en nous appuyant sur nos systèmes financiers, ce n’est pas le moment d’avoir une dispute régionale ». Il ajoutait que le Brexit ne « voudra pas dire que le Royaume-Uni va créer un centre financier dérégulé, à haut risque où tout est possible ». USD Le Président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping se sont entretenus jeudi matin pour la première fois depuis l’investiture du démocrate en janvier. Dans un communiqué, la Maison Blanche explique que Joe Biden a exprimé ses « inquiétudes fondamentales concernant les pratiques anticoncurrentielles de Beijing, la politique de répression à Hong Kong, les atteintes aux Droits de l’Homme à Xinjiang et les actions péremptoires dans la région, notamment envers Taiwan ». De son côté, Xi aurait déclaré que la confrontation entre les deux nations serait « un désastre » et qu’il était essentiel pour les deux camps de renouer des liens, apprend-t-on du ministère chinois des Affaires Étrangères. Il aurait également expliqué que les actions à Hong Kong, Xinjiang et Taiwan étaient des problèmes de « souveraineté et d’intégrité territoriale » qu’il espère que les États-Unis approcheront avec prudence. D’après les informations de Reuters, obtenues auprès de quatre personnes impliquées dans le projet, près de 120 officiels républicains ne souhaitant pas se ranger du côté de Donald Trump et « ses tentatives anti-démocratiques » sont en discussions pour former un nouveau parti politique de « centre-droite ». L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE 11h00 : Prévisions économiques de l’UE (EUR) 14h30 : Inscriptions hebdomadaires au chômage (USD) 17h00 : Rapport sur la politique monétaire de la Fed (USD) 20h00 : Budget fédéral (USD)