Les travaillistes britanniques veulent se rapprocher … de l’UE !

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Le parti des socio-démocrates déclarait ce matin par la voix de Rolf Muetzenich, leur leader parlementaire, espérer commencer les discussions pour une coalition avec les Verts et les libéraux-démocrates dès cette semaine. De son côté, Olaf Scholz (qui devrait devenir le nouveau chancelier) annonçait sur Twitter être « optimiste » quant à la construction d’une union « pragmatique et prête à la coopération ».

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Lors d’un discours auprès de la Société des Économistes Professionnels le gouverneur de la Bank of England Andrew Bailey a expliqué que la relance a ralenti ces derniers mois et que ce constat semble « continuer ». Selon lui l’économie a encore des nombreuses embûches à surmonter et que les taux directeurs ne seraient remontés que très progressivement … et sûrement pas tout de suite ! Le système économique britannique semble être victime de « chocs supplémentaires » comme notamment les « problèmes d’approvisionnement et de main d’œuvre ». Enfin, il ajoutait que la pression inflationniste, bien que transitoire, reste toujours présente actuellement.

Lors de sa conférence annuelle dans le sud de l’Angleterre le parti travailliste, principale opposition au gouvernement conservateur, affirme que la reconstruction des liens avec l’Union Européenne serait leur priorité commerciale. Cette annonce intervient à un moment crucial, où le pays semble fortement affecté par les problèmes d’approvisionnement, comme en témoignent les rayons vides dans les supermarchés et la crise constatée dans les stations-service britannique ce week-end. « La réalité c’est qu’il est toujours plus simple de commercer avec ceux qui sont géographiquement proches » expliquait ainsi la Responsable du Commerce travailliste Emily Thornberry. Politiquement, tout semble opposer les travaillistes et les conservateurs, ce qui semble déterminant à un moment où le pays est déchiré et cherche à redéfinir son identité.

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Le Président de la Fed de Chicago Charles Evans a déclaré que la Réserve Fédérale commencera bientôt à réduire son programme d’achat d’obligations suite à l’amélioration de l’économie américaine. Il estime toutefois qu’il faudra attendre fin 2023 pour qu’une hausse des taux d’intérêts soit justifiée. De leur côté, Loretta Mester (Présidente de la Fed de Cleveland) et Esther George (Présidente de la Fed de Kansas City) avaient également affirmé la semaine dernière être favorables à la réduction de l’aide exceptionnelle mise en place suite à la pandémie.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

12h30 : Discours de Buch (Bundesbank) (EUR)
14h00 : Discours de Lagarde (BCE) (EUR)
14h30 : Discours de De Guindos (BCE) (EUR)
15h00 : Discours d’Evans (Fed) (USD)
15h45 : Discours de Panetta (BCE) (EUR)
16h00 : Discours de Powell (Fed) (USD)
17h00 : Discours de Schnabel (BCE) (EUR)
19h40 : Discours de Bowman (Fed) (USD)
21h00 : Discours de Bostic (Fed) (USD)