Le Royaume-Uni injecte les premières doses du vaccin AstraZeneca/Oxford EUR En France, depuis que les fêtes de fin d’année sont terminées, le gouvernement guette désormais un rebond de l’épidémie de Covid-19 tout en essayant d’étouffer la polémique grandissante autour de la lenteur de la campagne de vaccination. Ce dimanche le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal annonçait une accélération de l’arrivée des doses chaque semaine et un renforcement des moyens pour les transférer aux Ehpad. Les chiffres inquiétants dans l’Est du pays ont poussé le gouvernement à renforcer le couvre-feu dès samedi dans 15 départements. Les données de Santé Publique France ont montré ce dimanche une nouvelle hausse du nombre de patients hospitalisés et en réanimation, tandis que la barre des 65 000 décès depuis le début de l’épidémie a été franchie. D’ailleurs, lors de ses vœux de fin d’année, le chef de l’État Emmanuel Macron avait prévenu que « l’épidémie pèsera au moins jusqu’au printemps » mais a toutefois exprimé son espoir pour la nouvelle année grâce au vaccin. GBP Le Royaume-Uni devient aujourd’hui le premier pays à administrer à sa population le vaccin du laboratoire britannique AstraZeneca et de l’Université d’Oxford contre le Covid-19. Ce dernier est notamment moins coûteux, plus facile à stocker et donc plus adapté à une campagne d’immunisation à grande échelle que ceux de ses concurrents principaux, Moderna et Pfizer/BioNTech. Le pays a dépassé la barre des 50 000 cas pour le sixième jour consécutif et reste le pays le plus endeuillé d’Europe avec plus de 75 000 décès… Le Premier Ministre britannique Boris Johnson s’inquiète tout particulièrement de cette situation en envisageant de nouvelles mesures sanitaires plus strictes pour freiner l’aggravation de la pandémie. Ce dernier a déclaré ce dimanche à la BBC qu’ « il se peut que nous devions faire des choses dans les prochaines semaines qui seront plus difficiles dans plusieurs parties du pays » en ajoutant que la fermeture des écoles, une mesure prise en mars lors de la première vague de la pandémie, pourrait être « l’une de ces choses ». Côté Brexit, ce lundi constitue le premier véritable test pour le Royaume-Uni après sa sortie du marché unique et de l’union douanière. Le pays pourra ainsi constater dès aujourd’hui si le passage des frontières se fait sans encombres. Le Brexit menace également l’unité du royaume puisque la Première Ministre écossaise Nicola Sturgeon fait une nouvelle fois pression sur le gouvernement britannique pour qu’il lui accorde le droit d’organiser un nouveau référendum sur l’indépendance de sa nation. En cas de victoire, cette dernière promet que l’Ecosse, qui avait voté à 62% contre le Brexit en 2016, rejoindra l’Union Européenne. USD Deux mois après la présidentielle, le Président américain Donald Trump refuse toujours d’accepter sa défaite face au démocrate Joe Biden, et ce malgré les multiples audits, comptages et décisions des tribunaux. Au cours d’un appel étonnant diffusé par le Washington Post, Donald Trump a demandé ce samedi au responsable républicain en charge des élections en Géorgie Brad Raffensperger de « trouver » les bulletins de vote nécessaires pour annuler sa défaite dans cet État clé. Se montrant même menaçant, ce dernier a ajouté « vous savez ce qu’ils ont fait et vous n’en parlez pas: c’est un délit, vous ne pouvez pas laisser ça avoir lieu, c’est un gros risque pour vous ». Brad Raffensberger n’a toutefois pas cédé aux menaces du Président en affirmant que les chiffres étaient bons. L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE 16h00 : Discours de Bostic (Fed) (USD) 16h00 : Discours d’Evans (Fed) (USD)