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La Chancelière allemande Angela Merkel appelait ce matin les parlementaires à renforcer les mesures de confinement pour la période qui suivra les fêtes de Noël. Selon elle les vaccins seuls ne seront pas suffisants pour contenir la propagation du virus au premier trimestre. « Ce serait bien de prendre au sérieux ce que nous disent les scientifiques » déclarait-elle ainsi amèrement en faisant référence au taux de contamination encore très élevé. Cependant, sous le régime fédéral allemand, le pouvoir d’imposer des restrictions reste entre les mains des gouvernements régionaux, qui pour certains font de la résistance quant aux plaidoiries de Merkel.

En France, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal déclarait ce matin que le pays n’hésitera pas à retarder l’assouplissement de certaines mesures de confinement si nécessaire. Si les chiffres de personnes présentes en unités de soins intensifs sont sur la pente descendante et proche de l’objectif fixé à 3 000 patients, cela n’est pas le cas pour les contaminations, qui demeurent bien au-dessus du seuil espéré de 5 000 nouveaux cas détectés chaque jour.

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Le Premier Ministre britannique Boris Johnson sera aujourd’hui présent à Bruxelles pour échanger avec la Présidente de la Commission Européenne Ursula von der Leyen concernant l’accord tant attendu. La réunion, qui aura lieu ce soir autour d’un dîner, est une des dernières tentatives pour sceller un accord à trois semaines de la fin de la période de transition. Malheureusement, les sources proches du dossier ont été ces derniers jours très pessimistes quant au succès de cette entreprise.

Le Ministre Michael Gove déclarait à la BBC ce matin qu’il voyait malgré tout un compromis sur la pêche, un des points de friction des négociations, comme envisageable. « Je pense qu’il y a des perspectives de compromis, mais la question est de savoir de quelle manière les bateaux européens pourraient continuer à accéder aux eaux britanniques » disait-il.

Angela Merkel déclarait elle ce matin que les 27 sont prêts à vivre sans accord si nécessaire. « Il y a toujours une chance d’accord. Nous continuons à y travailler, mais nous sommes aussi préparés à refuser des conditions que nous ne pourrions accepter. Une chose est claire : l’intégrité du marché intérieur doit être préservé ».

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La Food and Drug Administration, le régulateur américain, a confirmé l’efficacité à 95% du vaccin de Pfizer et BioNTech. On apprend ainsi dans un rapport publié préalablement à la décision finale de l’agence que, si deux doses sont nécessaires pour offrir une protection complète, une injection unique protège contre 89% des cas les plus sévères du virus. Les effets indésirables constatés le plus souvent par les personnes ayant reçu le vaccin sont des douleurs, des rougeurs ou encore des gonflements dans la zone d’injection (généralement le bras), suivi par de la fatigue à court-terme, des maux de tête et des douleurs musculaires. Hormis ces effets secondaires mineurs, il n’y a eu aucune différence sanitaire notable entre le groupe vacciné et le groupe de contrôle durant la durée de la période d’étude. Les femmes enceintes et les moins de 16 ans n’ont pas été inclus dans l’étude et le vaccin ne devrait pas encore être approuvé pour ces groupes. L’agence devrait se réunir dès jeudi pour finaliser sa décision quant à l’approbation du produit.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

16h00 : Rapport JOLTS sur les nouvelles offres d’emploi (octobre) (USD)