Le britannique GSK avance sur un nouveau vaccin

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C’est le jour tant attendu ! Terrasses, commerces, cinémas et musées rouvrent leurs portes en France. Après des mois de restriction le pays renoue enfin avec une partie de ses loisirs. Les critères sanitaires à tendance positive ont permis de rendre un verdict favorable à cette étape importante du déconfinement progressif. La courbe des contaminations, notamment, baisse progressivement. Selon Santé Publique France le taux d’incidence sur les 7 derniers jours est lui affiché à 148.9 infections pour 100 000 habitants, contre 409.9 lors du pic du 6 avril. C’est aussi l’accélération de la vaccination qui a permis d’inverser la tendance, puisque désormais 30.88% des français ont reçu au moins une dose pour un total de 30.36 millions de doses injectées, selon le ministère de la Santé.

Dans l’Union Européenne aussi un cap est franchi, puisque selon un décompte de l’AFP plus de 200 millions de doses auraient été administrées et que près de 53 millions d’européens seraient désormais entièrement vaccinés.

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On apprenait hier que le laboratoire britannique GSK et la société biopharmaceutique canadienne Medicago notaient des résultats positifs lors de leur essai clinique de phase 2 pour leur candidat-vaccin contre le COVID-19. La capacité à déclencher une réaction immunitaire serait « dix fois plus élevée que dans un sérum provenant de patients atteints » du virus et « sans effet secondaires sérieux », quelque soit l’âge de la personne ayant reçue la dose. Ces résultats permettent aux deux laboratoires d’avancer avec confiance dans leurs essais de phase 3, qui ont été lancés le 16 mars avec 30 000 volontaires au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Brésil. Rappelons que GSK développe également un vaccin en partenariat avec le français Sanofi et un autre avec CureVac, qui sera spécialisé dans le combat contre les variants. Le britannique, qui est donc très actif dans la lutte contre la pandémie, travaille aussi sur trois traitements potentiels et va embouteiller 60 millions de doses du vaccin de Novavax destinées au Royaume-Uni.

Mardi était publié le taux de chômage au Royaume-Uni, qui tombait à 4.8% pour le premier trimestre de l’année (contre 5.1% sur le dernier trimestre 2020) malgré les restrictions strictes mises en place pour lutter contre la pandémie. On notera donc que le succès de la campagne de vaccination a boosté la confiance des entreprises.

Autre chiffre majeur, celui de l’inflation. Celle-ci doublait en avril, paraissant à 1.5%, contre seulement 0.7% en mars. Dans le même temps la Bank of England (BoE) signalait que l’inflation se dirigeait au-dessus de la cible fixée à 2% et atteindrait même sûrement 2.5% d’ici la fin 2021. Comme aux États-Unis cela est directement lié à la politique monétaire expansionniste et viendra remettre sur la table la question d’une normalisation monétaire prématurée. Pour autant, la BoE estime que celle-ci devrait redescendre vers les 2% en 2022 et 2023. Son directeur, Andrew Bailay, déclarait mardi qu’il assurait « surveiller très prudemment » l’inflation et que « des actions seraient prises quand il sera approprié de la faire ». Une telle stratégie pourrait dynamiser la livre sterling.

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D’après le CDC, les États-Unis ont administré désormais 275.5 millions de doses sur les 344.5 millions qui ont été livrées à travers les infrastructures dédiées. 158.3 millions de personnes ont reçu une dose unique et 124.5 sont entièrement vaccinées. Autre chiffre marquant, environ 600 000 enfants âgés entre 12 et 15 ans ont été immunisés suite au lancement récent de la vaccination pour cette tranche d’âge la semaine dernière.

Nous suivrons dans la soirée les très attendues Minutes de la Fed.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

16h00 : Discours de Quarles (Fed) (USD)
16h00 : Discours de Buch (Bundesbank) (EUR)
16h00 : Discours de Enria (BCE) (EUR)
17h35 : Discours de Bostic (Fed) (USD)
17h50 : Discours de Lane (BCE) (EUR)
20h00 : Minutes de la Fed (USD)