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Un responsable du ministère de la Santé français déclarait hier que le pays inoculera en priorité les citoyens des territoires d’outre-mer pour ses doses de vaccins de Johnson & Johnson, puisque « les vaccins sont particulièrement difficiles à livrer » là-bas. Rappelons que celui-ci présente la caractéristique de ne nécessiter qu’une seule et unique dose pour son injection et est facilement conservable à température modérée. Un produit qui semble donc parfaitement adapté à cette population.

L’Agence Européenne des Médicaments déclarait hier dans un communiqué être toujours en train d’étudier les effets secondaires du vaccin d’AstraZeneca. Sur 9.2 millions de personnes ayant reçu le produit dans l’espace économique européen, 44 cas de thromboses cérébrales ont été détectés. Les résultats de l’étude devraient être annoncés ce mercredi ou jeudi. Ce communiqué a été publié après une interview du Responsable de l’équipe en charge de l’évaluation des vaccins de l’institution Marco Cavaleri dans le journal italien Il Messaggero, où il déclarait avoir constaté « une association claire entre le vaccin » et les caillots sanguins détectés dans le cerveau, sans pour autant « connaître les causes de cette réaction ».

L’Australie est très en retard sur son programme de vaccination. À ce jour seulement 670 000 personnes ont été vaccinées sur l’objectif de 4 millions fixé par le gouvernement pour la fin mars. Le pays, qui a malgré tout quasiment éliminé le COVID-19 notamment grâce à une politique de quarantaine ultra-stricte, a demandé à l’Union Européenne par l’intermédiaire de son Premier Ministre Scott Morrison de relâcher des doses de vaccins qui seraient potentiellement bloquées par le bloc. En effet, 3.1 millions de doses supplémentaires du vaccin AstraZeneca devaient arriver en Australie à la fin du mois de mars. On sait que récemment le l’Union Européenne a fait du zèle quant à l’exportation de vaccins, notamment vers le Royaume-Uni et les États-Unis. Mais, surprise, alors que jusqu’à présent l’Union Européenne se défendait dogmatiquement en refusant d’envoyer des doses vers des pays présentant des taux de vaccination plus élevés qu’au sein du bloc, il semblerait que l’Australie soit devenue un dommage collatéral. L’Union Européenne a ainsi répondu à l’Australie en estimant ne pas être responsable de l’échec d’AstraZeneca d’avoir manqué à son engagement envers d’autres pays. Si le géant pharmaceutique n’a pour le moment pas encore répondu, la colère monte chez les membres du gouvernement australiens qui tiennent l’Europe pour responsable de la pénurie constatée.
 

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Lors d’une visite d’un site de production d’AstraZeneca le Premier Ministre Boris Johnson a défendu hier le produit du géant anglo-suédois. Il n’a pas manqué d’éloges envers « le premier vaccin à pouvoir être distribué environ à température ambiante » et vendu à prix coûtant à travers le globe. Enfin, il ajoutait que « comme avec tous les nouveaux médicaments, il est normal d’écouter les régulateurs indépendants pour tout nouveau vaccin, donc nous devons écouter le MRHA (ndlr : le régulateur anglais) qui étudie toutes les données en permanence ».
 

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Dans ses prévisions publiées hier, le Fonds Monétaire International prévoit une croissance mondiale de 6% en 2021 ; un bien meilleur chiffre que les données communiquées en janvier faisant état de +5.5%. L’institution pointe notamment les divergences économiques entre les pays, mais aussi au sein des pays ainsi que l’accroissement des inégalités au regard de la pandémie puisque la reprise est beaucoup plus rapide dans les économies développées. À noter, le FMI observe une « reprise à deux vitesses tirée par la Chine et les États-Unis ».

Initialement prévu au 1er mai, le Président américain Joe Biden a demandé hier aux États d’élargir l’accès à la vaccination à l’ensemble de la population adulte américaine à partir du 19 avril.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

15h00 : Discours d’Evans (Fed) (USD)
17h00 : Réunion du FMI
18h00 : Discours de Barkin (Fed) (USD)
20h00 : Minutes de la Fed (USD)