L’Allemagne veut accélérer la production de vaccins !

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Les répercussions épidémiques liées à la période des fêtes se font sentir en France puisque le pays voit sa courbe de contaminations remonter et enregistrait hier 20 489 nouveaux cas de Covid-19 et 867 décès. L’approbation par la Commission Européenne du vaccin proposé par le laboratoire américain Moderna va redonner de l’espoir au vieux continent. Celui-ci a déjà été approuvé par le Canada, les États-Unis et Israël et révèle une efficacité à 95%. Il présente l’atout de ne pas devoir être stocké à température très basse, contrairement au produit de Pfize-BioNTech. Le Ministre de la Santé Olivier Véran déclarait hier que le pays a « un rythme de livraison de 500 000 doses par semaine du vaccin de Pfizer » et « bientôt » également « 500 000 doses de celui de Moderna par mois ».

Bonne nouvelle également pour l’Allemagne, qui voit en ce nouveau vaccin disponible sur le marché une manière de contrer en partie la pénurie ralentissant la campagne d’immunisation. Sur le court terme, faute de capacités de production suffisantes, « la vérité est que le vaccin est dans le monde entier une denrée rare », a rappelé le Ministre de la Santé Jens Spahn. « Nous avons commandé plus qu’assez de doses pour vacciner tout le monde » expliquait-il, puisqu’en ne comptant que les produits de Pfizer-BioNTech et Moderna, c’est 130 millions de doses qui ont été sécurisées. Rappelons que BioNTech est une société biotechnologique allemande. Angela Merkel désire donc de facto faire tout ce qui est en son pouvoir pour augmenter la capacité de production de cette dernière. Spahn déclarait ainsi hier que d’ici fin février, un deuxième site de production du laboratoire sera mis en route, à Marbourg. Si « traditionellement il faut une à trois années pour démarrer un tel site, ce sera l’un des permis les plus rapides de l’histoire de l’Allemagne, qui bénéficiera à toute l’Europe » ajoutait le Ministre.

Nous attendrons aujourd’hui la déclaration de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne.

GBP

Alors que le nouveau confinement était officiellement voté et donc implémenté hier au Royaume-Uni, Boris Johnson déclarait qu’il pensait pouvoir commencer à alléger les restrictions d’ici la « mi-février ». Ces dernières pourraient tout de même officiellement continuer jusqu’au 31 mars, d’après les termes votés mercredi. D’ailleurs, cette date du 31 mars coïncide avec la fin des aides gouvernementales.

Du côté Brexit, l’aventure continue ! L’accord qui a été conclu sous pression entrave la libre circulation des biens. Cela occasionne des pénuries de certains produits dans les rayons des supermarchés en Irlande du Nord. « Un nombre restreint de nos produits sont temporairement indisponibles pour nos clients en Irlande du Nord en attendant que les arrangements transfrontaliers soient confirmés » a ainsi indiqué un porte-parole de la chaîne de supermarchés Sainsbury’s. Des commerçants européens rencontrent eux des difficultés pour commercialiser leurs produits outre-Manche en raison des changements de règles concernant la TVA.

USD

La nuit fut chaotique aux États-Unis. Alors que le Congrès devait valider la victoire de Joe Biden aux élections présidentielles, des partisans de Donald Trump ont ainsi organisé une émeute et pris d’assaut le Capitole. Triste conséquence, avec 4 décès enregistrés en marge de cet évènement tragique, mettant en péril la démocratie américaine. Fin mot de l’histoire : le candidat démocrate est officiellement nommé Président des États-Unis. Le discours de Donald Trump a malgré tout été condamné massivement à l’international, puisque son comportement, refusant perpétuellement et jusqu’au bout la défaite, a alimenté ce climat nauséabond et eu des répercussions terribles.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

  • 13h30 : Déclaration de la politique monétaire de la BCE (EUR)
  • 14h30 : Importations et exportations (USD)
  • 14h30 : Inscriptions hebdomadaires au chômage (USD)
  • 15h00 : Discours de Harker (Fed) (USD)
  • 18h00 : Discours de Bullard (Fed) (USD)
  • 19h00 : Discours d’Evans (Fed) (USD)