Le Premier Ministre hongrois Viktor Orban a déclaré ce vendredi lors d’une interview à une radio locale que la Hongrie poserait son véto sur toute sanction européenne qui serait prise à l’encontre du secteur russe du nucléaire russe. Une telle mesure est « hors de question », a-t-il ainsi précisé. L’Ukraine avait appelé en début d’année à viser le secteur russe du nucléaire et notamment la société gouvernementale Rosatom. Cette proposition a été vivement encouragée par la Pologne et la Lituanie, qui désirent également abaisser le prix maximum autorisé qui est récemment entré en vigueur pour les achats de pétrole russe au sein du bloc. Pour autant, les analystes n’attendant pas d’avancée majeure sur le sujet à court terme puisqu’il avait déjà été très compliqué pour l’Union Européenne de concrétiser un accord sur le prix du pétrole, avec de nombreux pays qui étaient longtemps restés réticents (dont l’Allemagne).

À l’occasion de la journée internationale des victimes de l’Holocauste, le Président russe Vladimir Poutine a réitéré dans un communiqué ses accusations envers « les néonazis d’Ukraine » qui, selon lui, commettent des « crimes contre les civils » et « un nettoyage ethnique ». Il estime ainsi que « c’est contre ce mal » que les soldats russes « se battent courageusement » en Ukraine.

GBP

Le Ministre des Finances britannique Jeremy Hunt a promis ce vendredi d’entreprendre davantage de réformes pour dynamiser la croissance et relancer la productivité, alors que l’économie du pays semble souffrir depuis que le Brexit a été acté. Il estime qu’il est nécessaire de faire une force de cette séparation du bloc européen. Pour autant, il a réaffirmé qu’il procéderait à la très conspuée augmentation des taxes prévue depuis l’année dernière, qui a pour objectif de redresser les finances publiques, malgré l’impact que cela aura certainement sur la consommation. Selon lui, dans le contexte actuel « la meilleure coupe fiscale est une baisse de l’inflation ». Rappelons que Hunt annoncera au mois de mars un plan budgétaire majeur qui déterminera la stratégie du pays pour les mois à venir afin de retrouver la prospérité économique.

USD

Le PIB américain du quatrième trimestre est paru hier meilleur qu’anticipé (2.9% contre 2.6%), alimentant le regain d’optimisme ambiant sur les marchés. Pour autant, il est à noter que la demande a considérablement ralenti sur la fin d’année, probablement freinée par l’augmentation des taux d’intérêt de la Fed.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

14h30 : Revenus des ménages (USD)
18h00 : Discours de Balz (Bundesbank) (EUR)