Johnson appelle von der Leyen !

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Le conseil des gouverneurs de la Banque Centrale Européenne s’est réuni ce jeudi afin de révéler d’éventuelles mises à jour relatives à leur politique monétaire. Cette dernière reste comme attendu inchangée. La Présidente de l’institution Christine Lagarde, qui s’exprimait lors de la traditionnelle conférence de presse dans la foulée, affirmait qu’il n’y aurait pas de changement dans les taux d’intérêts jusqu’à cet automne. Elle reste d’ailleurs positive quant à l’évolution de la reprise de l’économie dans les mois à venir. Pour autant le variant Delta est selon elle une « source croissante d’incertitude ». Elle précisait que ce dernier « pourrait pénaliser l’économie des services, notamment dans le tourisme et dans l’hôtellerie ».

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Le Premier Ministre Boris Johnson sollicitait hier la Présidente de la Commission Européenne Ursula von der Leyen en lui demandant de considérer sérieusement la proposition britannique de changer l’accord post-Brexit relatif à l’Irlande du Nord, dans l’optique d’améliorer la relation entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Alors qu’elle déclarait sur Twitter mercredi que « l’Union Européenne continuera à être créatif et flexible avec le protocole, mais ne le renégociera pas », Johnson a décidé de la contacter directement ce jeudi. D’après le porte-parole du Premier Ministre, ce dernier lui aurait de nouveau fait savoir que « le protocole actuel n’était pas tenable » et que « des solutions ne pouvaient être trouvées en utilisant les mécanismes existants et c’est pourquoi des propositions ont été émises pour le changer ».

D’après une étude britannique menée par l’Université d’Oxford publiée ce vendredi, un éloignement allongé entre deux injections du vaccin de Pfizer BioNTech permettrait de développer un meilleur niveau d’anticorps, ce malgré une chute de l’immunité entre-temps conséquente à cet éloignement entre les deux doses. Pour faire simple, l’étude conclut qu’éloigner les deux doses permettrait d’offrir une meilleure immunité à long terme malgré la concession à faire à court terme sur la protection. Susanna Dunachie, responsable de l’étude, estime qu’un délai de 8 semaines est la période qui semble la plus adéquate.

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D’après les données publiées hier par le département du Travail américain, les inscriptions au chômage ont enregistré une hausse inattendue entre le 11 et le 18 juillet de 419 000 nouvelles demandes d’allocations, contre 368 000 la semaine précédente. Les analystes s’attendaient à 360 000 nouvelles demandes seulement mais la reprise économique est malheureusement désormais sous la menace du variant Delta. Le nombre de personnes touchant des allocations chômage a lui fortement baissé la première semaine de juillet pour atteindre 12.6 millions de bénéficiaires, soit près de 1.3 million de moins qu’au cours de la semaine précédente. Cette baisse s’explique par la suppression des allocations chômage exceptionnelles mises en place pour les millions de personnes qui avaient perdu leur emploi à cause du COVID-19.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

15h45 : PMI (USD)