Hausse inquiétante des cas aux USA malgré la vaccination…

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La Commission Européenne et le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson ont enfin annoncé hier le lancement des livraisons du vaccin uni-dose de la firme américaine aux pays membres de l’Union. Initialement prévu pour début avril, le déploiement du vaccin a connu quelques retards d’approvisionnement. Les européens ne manqueront pas de constater amèrement que la pénurie de quelques semaines est forcément corrélée au fait que J&J a envoyé récemment des doses totalement finalisée depuis son usine aux Pays-Bas vers les États-Unis, alors que nous rapportions une réelle cacophonie en ce 1er avril qui avait entrainé le gâchis de 15 millions de doses manufacturées sur le territoire américain ! Le Commissaire Européen Thierry Breton a également expliqué récemment que le laboratoire livrera près de 55 millions de doses au bloc d’ici à la fin juin et 120 millions d’ici le troisième trimestre.

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Grâce au succès de sa campagne de vaccination et de la mise en place de ses restrictions sanitaires, le Royaume-Uni a fait diminuer les décès liés au COVID-19 de plus de 95% et les infections de plus de 90% par rapport à janvier. Hier le pays constatait 3 568 nouvelles contaminations, en baisse de 21% sur 7 jours, et 13 décès, en baisse de 4% sur 7 jours. Ce lundi, Boris Johnson déclarait via un communiqué que le pays avait offert à l’ensemble de sa population âgée de 50 ans et plus une première dose d’un vaccin contre le COVID-19. Le pays rempli ainsi avec brio son objectif, qui était initialement fixé au 15 avril.

Pour autant, on apprenait hier d’après une étude du très respecté The Lancet (dans sa version « Infection Diseases ») que le variant britannique, qui est désormais la souche du virus la plus présente au Royaume-Uni mais aussi en Europe et aux États-Unis, ne serait en réalité pas plus mortel que la version originelle du COVID-19. En effet, l’étude a analysé 496 patients atteints du virus qui étaient admis dans des hôpitaux britanniques en novembre et en décembre l’année dernière, atteints de différentes mutations du COVID-19. Les chercheurs n’ont trouvé aucune différence en risques ou formes sévères de la maladie, décès, ou autres résultats cliniques chez ceux atteints du variant britannique par rapport aux autres formes du virus.

Du côté macroéconomique Silvana Tenreyro, membre décisionnaire de la Bank of England, expliquait hier que « retirer le soutien monétaire trop tôt peut avoir des effets graves », notamment sur « le marché du travail » et « la croissance qui ralentirai ». Comme en Europe Continentale et aux États-Unis, les britanniques devraient donc bénéficier de conditions monétaires avantageuses pour les mois voire les années à venir.
 

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Hausse inquiétante des cas aux États-Unis ! Malgré les chiffres record de la vaccination, une tendance à la hausse est enregistrée dans les contaminations au virus. La semaine dernière, on constatait ainsi une hausse de 8% du nombre de cas détectés, avec 490 000 sur l’ensemble de la période, et une augmentation pour la quatrième semaine consécutive. Seulement cinq États concentrent la moitié des nouveaux cas aux Etats-Unis : New York, le New Jersey, la Pennsylvanie, le Michigan et la Floride. Le Michigan est d’ailleurs l’État qui présente le plus de cas par habitant, avec environ 39% des infections dues au variant britannique, la proportion la plus importante du pays. Du côté des hospitalisations, le chiffre est en hausse de 6%, soit une augmentation pour une deuxième semaine consécutive.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

13h00 : Rapport mensuel de l’OPEP (USD)
14h30 : IPC (USD)
16h00 : Discours de Mauderer (Bundesbank) (EUR)
18h00 : Discours de Daly (Fed) (USD)
18h00 : Discours de George (Fed) (USD)
18h00 : Discours de Harker (Fed) (USD)
21h15 : Discours de Bostic (Fed) (USD)