Faillites bancaires : le risque de contagion en Europe inquiète ! EUR L’action de la banque Crédit Suisse chutait ce matin de plus de 20% pour atteindre un nouveau plus bas historique alors que son actionnaire majoritaire, la Saudi Nationale Bank, expliquait ne pouvoir aider davantage l’institution. En effet, cette dernière possède déjà presque 10% du capital de Crédit Suisse, acquis l’année dernière lors d’une levée de fonds, et ne peut dépasser ce cap en raison de la régulation. Si la majorité des dirigeants mondiaux ont exclu un risque de contagion suite aux faillites de la Silicon Valley Bank et Signature Bank, des inquiétudes persistent quant aux plus petites institutions ou aux établissements présentant des finances plus fragiles au regard de leur passif de ces dernières années. Crédit Suisse est une banque du top 50 mondial et un défaut pourrait déclencher un scénario catastrophe ; c’est pourquoi de nombreuses questions restent en suspens : quid d’un sauvetage gouvernemental ? L’ensemble des places boursières européennes déclinaient de plus de 3%, minées par le secteur bancaire dans sa globalité. Dans ce contexte les investisseurs doutent de plus en plus de la capacité de la Banque Centrale Européenne de pouvoir remonter encore son taux directeur de 50 points de base lors de sa prochaine réunion de politique monétaire demain … mais ne pas le faire remettrait en question sa crédibilité et alimenterait les doutes quant à la fragilité du secteur bancaire ! L’impact sur la paire EURUSD est directe, puisque l’euro perdait 1.6% face au dollar ce matin. GBP Sir Jeffrey Donaldson, le Responsable du Parti Unioniste Démocrate (DUP) d’Irlande du Nord, s’est exprimé hier à travers d’un communiqué sur l’accord récemment trouvé entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni dans l’optique de résoudre la situation sur place suite au Brexit. Rappelons que le gouvernement britannique ne ratifiera pas l’accord tant que celui-ci conviendra au DUP, le premier parti politique en Irlande du Nord. Il y a un an, alors qu’ils sont le parti au pouvoir au sein du pays, ces derniers avaient décidé de retirer leur Premier Ministre dans l’optique d’envoyer un signal clair à Londres quant au fait qu’ils ne soutenaient pas le protocole en place. Dans son communiqué, Donaldson explique ainsi que l’accord trouvé « représente un progrès significatif dans un certains nombres de domaines mais ne résout pas des problèmes fondamentaux ». Selon ses mots, l’accord devra donc être « clarifié, retravaillé et changé ». Pour autant, la rhétorique du communiqué laisse penser que le DUP ne serait plus très loin de donner son aval à ce projet négocié depuis plus de 2 ans maintenant. USD Le groupe Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp) a annoncé hier sa deuxième vague de licenciement, qui concernera près de 10 000 de ses employés, et renonce également à 5 000 embauches qui étaient prévues. Cette annonce intervient dans un contexte où, depuis plusieurs mois, de nombreuses entreprises de la tech américaine sont contraintes de procéder à des restructurations de leurs effectifs pour réduire leurs coûts. Plus de 100 000 employés ont ainsi perdu leur emploi depuis début 2023 parmi les plus grandes entreprises mondiales (Google, Amazon, PayPal, Microsoft, Salesforce…). Depuis début 2022, ce chiffre grimpe même à 300 000. L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE 13h30 : Prix à la production (USD)13h30 : Ventes au détail (USD)