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La Chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que « l’Allemagne vivra un mois de décembre tolérable si les mesures de reconfinement partiel entrées en vigueur ce lundi pour toute la durée du mois de novembre permettent de casser les courbes de l’épidémie de coronavirus ». Cette dernière a également insisté sur l’urgence de la situation, notant que le nombre de malades admis dans les services de réanimation avait doublé au cours de dix derniers jours.

Pendant ce temps, le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a dévoilé hier soir les détails d’un couvre-feu nocturne national et de restrictions de voyages vers des régions désormais classées en fonction de leur risque sanitaire. Un pari particulièrement risqué après les affrontements de samedi dernier à Rome, opposant la police à des manifestants en colère contre les restrictions imposées pour tenter d’enrayer l’épidémie.

Nous surveillerons aujourd’hui les déclarations qui auront lieu en marge de la réunion de l’Eurogroupe.

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Le Premier Ministre britannique Boris Johnson a insisté hier sur le fait qu’il avait eu raison « d’essayer toutes les options possibles » pour maîtriser le virus au niveau local avant d’imposer un verrouillage national, tout en niant le fait que le Royaume-Uni avait été plus lent à agir que ses voisins de l’Europe continentale. Le leader du parti travailliste Keir Starmer n’est pas tout à fait du même avis puisque ce dernier affirme que le confinement de l’Angleterre sera bien plus long et plus destructeur que nécessaire en raison de l’inaction du gouvernement.

Le pays va lancer une campagne de test massive à Liverpool cette semaine, un des foyers de l’épidémie, en offrant à chaque personne vivant ou travaillant dans la ville, présentant des symptômes ou pas, des tests de dépistage. L’objectif : déterminer si cette méthodologie peut s’avérer plus efficace que les actions de détection du virus habituelles.

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Dernière ligne droite pour les deux candidats à la Maison Blanche ! Le Président américain Donald Trump et le démocrate Joe Biden engageaient ce lundi leurs dernières armes dans la bataille pour la Maison Blanche. Dans une campagne électorale plus tendue que jamais, des commerces dans plusieurs villes américaines dont New York et Washington se barricadent par crainte de manifestations violentes. La porte-parole de la Maison Blanche Kayleigh McEnany a d’ailleurs annoncé à ce sujet « ce sont des villes démocrates ! » en les accusant de vouloir impressionner les électeurs.

Rappelons que si Donald Trump venait à perdre l’élection, il serait le premier Président à ne pas être réélu pour un second mandat depuis plus d’un quart de siècle.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

• 19h00 : Discours de Mauderer (Bundesbank) (EUR)