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D’après une déclaration du ministère de la Défense biélorusse, la Russie et la Biélorussie vont commencer une série d’exercices militaires coopératifs ce lundi. Ceux-ci se tiendront jusqu’au 1er février et sont d’après Minsk uniquement à but défensif, et non dans une optique de s’immiscer dans la guerre. Les décideurs biélorusses ont ainsi souligné les « actions provocantes » en provenance d’Ukraine, les incitant à « se tenir prêts » … une rhétorique similaire à celle adoptée par Moscou avant le début du conflit l’année dernière. Cette déclaration intensifie de facto les craintes de l’Ouest quant au fait que la Russie pourrait lancer une nouvelle offensive sur l’Ukraine via le territoire biélorusse, mais aussi concernant un potentiel rôle plus actif que pourrait jouer Minsk dans les semaines à venir.

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Les syndicats des enseignants britanniques pourraient très probablement officialiser ce lundi de nouveaux mouvements de grèves. Ceux-ci se joindraient alors aux professionnels d’autres secteurs pour coordonner un mouvement social qui pourrait voir 100 000 travailleurs du secteur public se mettre en grève le 1er février. Cela en ferait le plus important mouvement social au Royaume-Uni depuis des décennies, mettant davantage de pression sur le gouvernement de Rishi Sunak, qui garde jusqu’à présent le cap et refuse de faire des concessions sur les hausses de salaires.

Le cabinet du Premier Ministre britannique a déclaré samedi, suite à un appel entre ce dernier et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, que le Royaume-Uni enverrait 14 chars d’assaut, en plus d’équipements militaires additionnels, à l’Ukraine. « Alors que les ukrainiens entrent dans leur deuxième année à vivre sous les bombardements russes incessants, le Premier Ministre est dédié au fait que l’Ukraine gagne cette guerre » était-il précisé dans un communiqué. Ces véhicules devraient être livrés d’ici les prochaines semaines. La France, l’Allemagne, la Pologne ou encore les États-Unis ont tous également indiqué vouloir fournir des véhicules blindés à l’Ukraine. Du côté russe, on condamne toujours cette décision : il est estimé qu’il est peu probable que ces aides militaires permettent à Kiev de renverser la tendance sur le champ de bataille, mais cela fera durer le conflit pour sûr, entrainant ainsi davantage de dommages collatéraux (et notamment civils).

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Il y a quelques jours, des documents confidentiels ont été retrouvés dans la résidence privée du Président américain Joe Biden. Or, selon une loi de 1978 les Présidents et Vice-Présidents sont dans l’obligation de transmettre l’ensemble de leurs communications et autres documents de travail aux archives nationales. Ces documents retrouvés, qui datent de l’époque où il était Vice-Président du pays, sont donc depuis à la source d’un énorme scandale outre-Atlantique : alors que Biden avait construit sa campagne présidentielle sur son éthique exemplaire, ses opposants utilise cette affaire pour laisser penser que l’intéressé n’est pas blanc de tout reproche. D’ailleurs, les démocrates avaient il y a quelques mois reproché des faits similaires à Donald Trump, et diligenté une enquête. Pour autant, les deux situations semblent différentes : c’est plus de 300 documents qui avaient été retrouvés dans le cas de Trump, contre 10 pour Biden. De son côté, Trump aurait refusé de les restituer et en aurait même détruit certains, pendant que Biden a alerté immédiatement les archives nationales dès qu’il a eu connaissance de la présence de ces documents. Est-ce que le Président avait laissé ces documents par hasard, sans s’en préoccuper, ou est-ce que comme le camp adverse le laisse entendre il souhaitait les utiliser à d’autres fins ? Quoiqu’il en soit, Biden est sous immunité présidentielle et il n’y aura donc aucune conséquence judiciaire pour l’heure, mais cette nouvelle polémique vient fragiliser davantage son image.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

16h00 : Discours de Bailey (BoE) (GBP)