Covid-19 : situation préoccupante au Royaume-Uni EUR À l’unanimité, les vingt-sept pays de l’Union-Européenne ont approuvé hier l’application provisoire de l’accord post-Brexit. Cet accord devrait être formellement adopté par les gouvernements aujourd’hui selon Sebastian Fischer, le porte-parole de la présidence allemande du bloc. Par crainte d’un potentiel rebond de la pandémie pour la période qui suivra les fêtes, le gouvernement français organise aujourd’hui un nouveau conseil de défense sanitaire. Des mesures pourraient être prises à court terme, avec une action qui pourrait être ciblée géographiquement en raison de la situation épidémiologique dans certains territoires, comme la Bourgogne-Franche-Comté et le Grand Est. Nous apprenions par l’intermédiaire de BGA, la fédération du commerce allemande, que le pays devrait voir ses exportations chuter de 12% cette année en raison de la pandémie. GBP Le Royaume-Uni rapportait lundi 41 385 nouveaux cas de Covid-19. Andrew Hayward, membre du conseil scientifique du gouvernement britannique, expliquait ce matin qu’il sera « nécessaire de prendre des actions à l’échelle nationale pour empêcher une catastrophe qui pourrait intervenir en janvier et février ». Selon lui, les mesures sanitaires en place ne seraient pas suffisantes pour lutter contre la propagation de la nouvelle souche du virus. Il estimerait qu’un « confinement presque total » serait l’hypothèse la plus plausible. Dans la veine de cette analyse, une étude menée par la London School of Hygiene and Tropical Medicine publiée ce matin démontre que le pays doit vacciner deux millions de personnes par semaine et appliquer les restrictions de niveau 4 (soit les mesures les plus strictes) à l’échelle nationale afin d’éviter une potentielle troisième vague du virus. « En l’absence d’une campagne de vaccination massive, les cas, hospitalisations, admissions en unités de soins intensifs et décès pourraient être supérieurs en 2021 à ceux constatés en 2020 » peut-on lire. Si cette étude doit toujours être revue par le corps scientifique, elle n’en demeure pas moins inquiétante. Actuellement, 800 000 personnes ont déjà reçu la première injection du vaccin Pfizer/BioNTech dans le pays. USD L’Iran lançait ce matin les premiers essais sur l’homme de son premier vaccin-candidat contre le Covid-19. Celui-ci pourra être inoculé à domicile. Une excellente nouvelle dans la lutte contre la pandémie pour un pays qui peine à importer des vaccins en raison des sanctions imposées par les États-Unis. Si la nourriture et les médicaments sont normalement exempts de sanctions, les banques restent découragées à financer les transactions iraniennes. En parallèle, le pays prévoirait d’importer un vaccin chinois. L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE 14h55 : Indice Redbook sur les ventes au détail (USD)