Biden a tenu un discours marquant la première année de son mandat

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À Strasbourg hier, le Président français Emmanuel Macron a présenté sa vision de la présidence française de l’Union Européenne, qui a débuté le 1er janvier et durera six mois. Quatorze ans après la dernière présidence française, menée par Nicolas Sarkozy, le programme est ambitieux. Celle-ci devrait s’axer sur « la démocratie », « le progrès » et la « paix ». Pour autant, à quelques mois des présidentielles, Macron n’est pas arrivé en terrain conquis et s’est même fait chahuter par plusieurs eurodéputés français, tels que le candidat écologiste Yannick Jadot, le Président par intérim du Rassemblement National Jordan Bardella ou encore l’eurodéputée de La France Insoumise Manon Aubry.

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Comme il était prévu, le Premier Ministre britannique Boris Johnson a annoncé hier la fin des mesures sanitaires mises en place le 8 décembre dans le cadre du « Plan B ». Ainsi, à partir du 26 janvier, le port du masque et le COVID pass ne seront plus obligatoires. Les recommandations de télétravail prennent même fin à effet immédiat. Le Ministre de la Santé Sajid Javid s’exprimait dans la foulée sur Sky News en expliquant « qu’il est nécessaire que nous apprenions à vivre avec le COVID […] qui ne va pas partir et sera avec nous pendant de très, très nombreuses années, et peut-être même pour toujours ». Il ajoutait que « malheureusement, près de 20 000 vies sont perdues lors des mauvaises années de grippes, mais nous ne fermons pas entièrement notre pays pour autant ».

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Le Président Joe Biden s’exprimait hier, seul, en direct de la Maison Blanche lors d’un discours qui marquait le premier anniversaire de sa nomination. Ce dernier a ainsi reconnu la frustration des américains tout en expliquant que le pays était sur le bon chemin pour tacler les problématiques sanitaires et économiques actuelles. Il a notamment cité la forte inflation qui pèse sur le pouvoir d’achat des ménages, tout en saluant les bons chiffres du chômage et de la croissance. Il a également fustigé l’attitude des Républicains, qu’il considère comme une opposition « vigoureuse » à sa présidence, étant un obstacle bien plus entravant que lorsqu’il était Vice-Président sous l’ère Obama. Il est vrai que depuis Donald Trump, les deux partis s’affrontent plus farouchement que jamais ! Il a notamment pris l’exemple du leader républicain de la minorité au Sénat, Mitch McConnell. Le Président a ainsi déclaré que ce dernier « a été clair quant au fait qu’il ferait tout pour empêcher Biden d’être un succès », en parlant de lui à la troisième personne. En faisant référence aux sondages récents, dans lesquels il enregistre des scores catastrophiques, il a expliqué que « son illégitimité éventuelle grandissante est en corrélation directe avec l’incapacité du gouvernement à passer les réformes voulues ». Rappelons que les Républicains font barrages dans les hautes institutions pour les deux plans prioritaires de Biden.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

14h30 : Inscriptions hebdomadaires au chômage (USD)
16h00 : Ventes de logements existants (USD)