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En France la Ministre déléguée chargée de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher annonçait que le gouvernement a « relancé un appel à projets de 300 millions d’euros pour permettre de fabriquer plus en France, pas seulement des vaccins, mais également des traitements ». Elle réitérait d’ailleurs que le pays est en ligne avec « le calendrier qui avait été donné par le Premier Ministre en termes de vaccination ».

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Le Royaume-Uni explore aussi l’introduction d’un passeport vaccinal, expliquait le Ministre des Affaires Étrangères James Cleverly la semaine dernière. En date d’hier, les données du gouvernement montraient que c’était plus de 12 millions de britanniques qui avaient déjà reçu au moins une dose du vaccin. En parallèle, le nombre de nouvelles infections continuent de baisser pour atteindre ce dimanche 15 845, avec 373 décès. Le Royaume-Uni fait donc toujours office de figure de proue dans le succès de la vaccination de ses citoyens et le plan futur est même déjà établi puisque le pays pourrait très probablement prévoir de faire les rappels à l’automne et ensuite une vaccination annuelle, comme c’est le cas pour d’autres virus, expliquait le Ministre en charge des vaccins Nadhim Zahawi aux micros de la BBC.

Le fabriquant AstraZeneca a étudié l’efficacité de son vaccin face au variant sud-africain. Il semblerait que son produit n’offre qu’une protection minimale contre les infections douces et modérées du variant chez les jeunes. L’étude menée par le laboratoire montre qu’en effet le vaccin ne réduit que de 22% les chances de développer une forme douce ou modérée. Un constat qui « confirme que la pandémie de coronavirus trouvera des moyens de continuer à se propager dans les populations vaccinées, comme il était attendu » expliquait Andrew Pollard, responsable du vaccin à l’Université d’Oxford. Cependant ce dernier « pourra continuer à alléger le poids qui pèse sur le système de santé en protégeant contre les formes graves » du virus, ajoutait-il.

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Outre-Atlantique la Secrétaire au Trésor Janet Yellen a déclaré que les ménages gagnant 60 000 dollars par an devraient eux aussi pouvoir bénéficier du chèque de 1 400 dollars qui sera versé dans le cadre du plan de relance de 1 900 milliards de dollars. En effet, elle déclarait que « les classes moyennes ayant énormément souffert ont besoin d’aide » même si « le Président Biden est certainement ouvert à travailler avec les membres du Congrès pour définir ce qui est juste et il ne voudrait pas voir un ménage gagnant plus de 300 000 dollars recevoir ce paiement ». Rappelons que le plan de relance n’est pas encore voté et que les négociations perdurent depuis plusieurs semaines. Les républicains craignent une trop forte augmentation de la dette après un premier plan de relance de 4 000 milliards de dollars.

Selon les données gouvernementales, en date de dimanche le pays avait administré au moins une dose de vaccin à 41 210 937 d’américains. Un vacciné sur quatre a reçu ses deux doses et presque 60 millions de doses ont été distribuées. Pour autant, Joe Biden déclarait qu’il serait difficile pour les États-Unis d’atteindre l’immunité de groupe d’ici la fin de l’été, même si 75% de la population devraient être vaccinée

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

16h00 : Discours d’Andrew Bailey (BoE) (GBP)
17h15 : Discours de Lagarde (BCE) (EUR)