Après la BCE … place à la Fed ! EUR Le Premier Ministre australien Scott Morrison déclarait hier qu’il n’échangerait pas à propos de l’affaire des sous-marins avec le Président français Emmanuel Macron en marge du sommet des Nations Unis se tenant cette semaine à New York. « Il n’y a pas d’opportunité pour cela actuellement, mais je suis sûr qu’elle viendra » expliquait-il ainsi à des reporters. Rappelons que l’Australie et l’Union Européenne doivent avancer dès le 12 octobre dans leurs discussions concernant un accord commercial. Évidemment la tension naissante avec la France est un réel contrecoup dans ce projet. Le Ministre du Commerce Dan Tehan avait déclaré lundi que pour le moment cet échange devait être maintenu, malgré la déception française, pendant que Morrison restait lui prudent, expliquant « qu’il est très difficile de parvenir à un accord sur le commerce avec l’Union Européenne ». De son côté, le Commissaire Européen au Marché Intérieur Thierry Breton évoquait hier une relation « brisée » avec les États-Unis. En Allemagne, la course à la chancellerie est sur la fin. Le candidat conservateur Armin Laschet est légèrement remonté depuis début septembre (+1 point, crédité désormais de 22% des intentions de vote), après avoir dégringolé puisqu’il était à 36% en janvier et 29% en juillet. C’est donc toujours le candidat du SPD Olaf Sholz qui est en tête (25% des intentions de vote, -1 point). Les Verts clôturent le podium, avec 16% des intentions de votes (contre 25% en mai). GBP Au Royaume-Uni l’enquête de la Confédération britannique de l’Industrie sur les commandes atteignait un niveau record pour le mois de septembre. Cet indicateur de base zéro qui mesure les attentes économiques des responsables du secteur manufacturier local est ainsi paru à 22, la meilleure lecture depuis que l’indice a commencé à être mesuré en 1977 ! La confédération note que le résultat de cette enquête montre à quel point les sociétés peinent à répondre à la forte demande en raison des problèmes d’approvisionnement. Cela a notamment été lu par les marchés comme une nouvelle menace inflationniste. USD Lors de son discours au sommet des Nations Unis, le Président américain Joe Biden a tenu à rassurer ses alliés, dont certains demeurent plus ou moins sceptiques au regard des récents évènements, et a expliqué que les États-Unis entraient dans une nouvelle ère de diplomatie. Fini donc le « America First » ? Il a assuré que le pays mènera en tant qu’exemple civique plutôt que puissance militaire pour résoudre les problèmes persistants tels que la pandémie, les changements climatiques ou encore la cybercriminalité, tout en évitant une « nouvelle Guerre Froide » (même s’il n’a nommé personne, on pense évidemment à la Chine). Son discours ne manquera pas de faire grincer des dents, alors que certaines de ses décisions majeures prise cette année ont été vivement critiquées à l’international (comme le retrait chaotique des troupes militaires américaines d’Afghanistan). L’évènement économique majeur de la semaine c’est évidemment la décision de politique monétaire de la Fed, qui sera publiée ce soir à 20h heure française. Les investisseurs seront très attentifs au discours de son Président Jerome Powell, qui interviendra juste après, à 20h30. L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE 12h30 : Discours d’Enria (BCE) (EUR) 16h00 : Discours de Mauderer (Bundesbank) (EUR) 18h00 : Discours de Woods (BoE) (GBP) 20h00 : Décision de politique monétaire de la Fed (USD) 20h30 : Conférence de presse de la Fed (USD)