55% des PME pourraient fermer en 2021 en Europe EUR En France, après la mise en place d’un couvre-feu dans huit métropoles la semaine dernière, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé hier que d’autres départements et métropoles seront classés dès jeudi en catégorie d’alerte maximale. Également, avec près de 27 000 cas recensés dans le pays mercredi, Jean Castex a présenté au Conseil des Ministres son projet de loi pour prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février 2021. L’Espagne devenait hier le premier pays d’Europe de l’Ouest à enregistrer un million de cas de COVID-19. Ce matin, le Ministre espagnol de la Santé Salvador Illa déclarait que le pays avait besoin de mesures drastiques pour combattre la nouvelle vague qui est actuellement « hors de contrôle ». Ce dernier envisagerait ainsi, à l’instar de la France, d’imposer un couvre-feu. « L’hiver approche, une période où la plupart des activités sont conduites en intérieur, un environnement propice à la propagation du virus, on ne peut donc pas baisser notre garde » ajoutait-il. Une étude de l’institut de management mondialement reconnu McKinsey, parue ce jeudi mais conduite au mois d’août, montre que plus de la moitié de Petites et Moyennes Entreprises en Europe (moins de 250 employés), qui à elles seules représentent deux tiers des emplois européens, craignent pour leur survie. L’étude s’est attardée sur 2 200 entreprises françaises, allemandes, italiennes, espagnoles et britanniques. Il en ressort que 55% d’entre elles estiment devoir fermer d’ici septembre l’année prochaine si leurs revenues restent aux niveaux actuels. On apprend également qu’une PME sur dix qui pourrait fermer à horizon six mois. GBP Le gouverneur de la banque centrale irlandaise Gabriel Makhlouf a averti que le pays serait le plus grand perdant de la zone euro en cas de « no deal Brexit ». D’après lui, cela pourrait impacter le PIB local de 2 points de pourcentage en 2021. De son côté l’économiste en chef de la Bank of England Andy Haldane, qui a l’habitude d’être plus optimiste que ses confrères, déclarait ce matin que les dépenses des ménages anglais étaient « étonnamment résiliantes ». Il a noté que les ménages américains avaient relativement peu souffert de la seconde vague épidémique cet été, et que cela pourrait donc également être le cas au Royaume-Uni. Enfin, le Ministre des Finances britannique Rishi Sunak devrait annoncer aujourd’hui des mesures supplémentaires pour soutenir les entreprises britanniques face à la deuxième vague. Un évènement attendu puisque le dispositif de chômage partiel prendra fin ce 31 octobre. USD L’ancien Président américain Barack Obama était attendu ce mercredi dans l’État-clé de Pennsylvanie pour un meeting de soutien à Joe Biden. Rappelons qu’Obama avait remporté cet État à deux reprises, en 2008 et 2012. Il n’a pas hésité à accabler Donald Trump en déclarant que la « démocratie ne pourra pas fonctionner si ses dirigeants mentent quotidiennement et inventent des tas de choses ». Nous attendons d’ailleurs aujourd’hui le deuxième et dernier débat entre les deux candidats à la Maison Blanche. L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE 14h30 : Inscriptions hebdomadaires au chômage (USD) 15h35 : Discours de Hakkarainen (BCE) (EUR) 16h00 : Ventes de logements existants (USD) 19h10 : Discours de Barkin (Fed) (USD)