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Lors d’une visioconférence les dirigeants européens ont évité vendredi une rupture brutale et ont convenu qu’il était nécessaire d’agir en se mettant d’accord sur un plan de relance pour sortir de la plus grande récession depuis la Seconde Guerre mondiale. Les Vingt-Sept ont conclu cette conférence en prenant la décision de se rencontrer en personne d’ici la mi-juillet.

Alors que le secteur du tourisme espagnol, premier fer de lance de l’économie nationale et habituellement responsable de 12% du PIB, est comme dans le reste de l’Europe en péril, le pays rouvre ce lundi en partie ses frontières. Les ressortissants de l’Union Européenne et de pays membres de l’espace Schengen peuvent de nouveau entrer librement dans le pays, sans avoir à observer quelconque quarantaine. 600 agents du ministère de la Santé restent néanmoins déployés dans les aéroports pour contrôler les voyageurs, notamment au niveau de leur température.

Malgré tout, des chiffres inquiétants continuent d’entretenir un sentiment d’aversion au risque sur les marchés, défavorable à l’euro. On apprenait par exemple qu’en Allemagne le taux de reproduction du virus dépassait les 2.88 dimanche, contre 1.79 samedi, alors que celui-ci doit être maintenu sous 1 pour que l’épidémie soit considérée comme contenue. Un reconfinement est donc plus que jamais d’actualité, scénario qui pourrait d’ailleurs se reproduire dans d’autres pays européens.

Nous attendrons cet après-midi un discours du Vice-Président de la Banque Centrale Européenne, Luis de Guindos.

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Une attaque au couteau ayant eu lieue ce samedi à Reading, ville de 200 000 habitants, endeuillait le pays. Selon la police locale, l’attaque a fait trois victimes et trois blessés graves. L’homme présumé responsable a été arrêté et l’acte a été qualifié de terroriste par les forces de l’ordre.

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Samedi soir pour son premier meeting de campagne depuis début mars, à Tulsa, Donald Trump faisait face à plusieurs rangées de sièges libres. Alors qu’il se vantait en début de semaine qu’un million de personnes avaient demandé des billets pour ce meeting, le stade de 19 000 places paraissait bien vide. Un semi-échec logique face à la menace du virus, alors que six membres de son équipe de campagne ont été testés positifs quelques heures avant le rassemblement. Le choix de la ville n’était d’ailleurs pas laissé au hasard puisque Tusla a été marquée par l’une des plus grandes émeutes raciales de l’Histoire des États-Unis en juin 1921, où 300 afro-américains avaient été massacrés. Un choix perçu comme une provocation et qui ne manquera pas de faire grimper le niveau de tensions.

Pendant son allocution, l’actuel Président s’en est ainsi pris de manière virulente à son adversaire démocrate, Joe Biden, qu’il a qualifié de “marionette de la gauche radicale et de la Chine”. Il a également vigoureusement défendu ses décisions face “au virus chinois”, en estimant “avoir sauvé des centaines de milliers de vies”.

Concernant l’éventuelle seconde vague américaine de virus, le pays enregistrait 30 000 nouveaux cas vendredi et samedi, au plus haut depuis le 1er mai, et 7 États atteignaient de nouveaux records de contamination.

Du côté du calendrier économique, nous surveillerons ce lundi les ventes de logements existants ainsi que l’indice d’activité nationale de la Fed de Chicago.

L’AGENDA ÉCONOMIQUE DE LA JOURNÉE

14h00 : Indice d’activité nationale de la Fed de Chicago (mai) (USD)
16h00 : Ventes de logements existants (mai) (USD)
16h15 : Discours de De Guindos (BCE) (EUR)